Poursuivi pour viol et pédophilie, il plaide l’impuissance sexuelle : « Je ne parviens pas à satisfaire ma propre femme »

Il est accusé de viol, de pédophilie et de détournement de mineure, sur une mineure de moins de dix ans. Mais son avocat, Me Mbodj, a demandé une expertise médicale pour démontrer l’innocence de son client, Cheikhouna Sankharé.

En effet, le prévenu indique qu’à la suite d’une maladie de tuberculose mal soignée, depuis 2013, il a perdu l’usage de tous ses membres.

« Depuis 2013, je suis malade. J’ai eu une tuberculose, qui a été mal soignée. Du nombril jusqu’à la plante des pieds, je ne ressens absolument rien. Je ne parviens même pas à satisfaire ma propre femme. Je suis plutôt préoccupé par mon état de santé », dit C. Sankharé, avant de suggérer au juge d’interroger sa femme qui se trouvait dans la salle.

Invitée à la barre, l’épouse assure que son mari était réellement impuissant.

« Mon mari ne peut rien faire. Il est impuissant depuis des années. Il n’assure même pas son devoir conjugal. Il ne peut rien faire », confie-t-elle.

Le tribunal a alors demandé une expertise médicale au fait de déterminer si les organes génitaux du prévenu fonctionnent.

Il a alors demandé aux deux parties de revenir le 15 novembre prochain, afin de permettre de faire les examens nécessaires.

Venue régler son différend avec Cheikhouna Sankharé, la maman de M. M. Goumbala, la préposée victime, a été arrêtée et remise au procureur, en pleine audience. Parce qu’elle a osé, devant le tribunal, s’en prendre à l’épouse du prévenu. Elle s’est mise à l’insulter, avant de vouloir en venir aux mains avec elle. Mais, les gendarmes ne lui en ont pas laissé le loisir. Par son geste, le juge n’a pas manqué de la tancer, en lui signifiant qu’elle ne manquait pas de toupet, en se prenant violemment à un témoin devant la barre.

Elle a été arrêtée sur le champ et remise au procureur.

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